Jurassic World : La conférence de presse

Date : 30 / 05 / 2015 à 15h25
Sources :

Unification


A l’occasion de la sortie en salle le 10 juin de Jurassic World, Chris Pratt, Omar Sy, Bryce Dallas Howard et Colin Trevorrow ont fait une conférence de presse parisienne dont voici la retranscription.

Comment et pourquoi avez-vous réuni un casting international ?

Colin Trevorrow : il était important de réintroduire le film au niveau mondial. Tous les membres du cast ont leur moment ainsi qu’une vraie personnalité qui permet de comprendre leur personnage.
Ma femme est française. Je me suis marié en France. J’aime sa culture et je connaissais déjà Omar Sy. C’est un grand acteur avec une âme généreuse.
Comme le film s’adresse au monde entier, je voulais des acteurs extraordinaires qui viennent du monde entier. C’est pour cela que le casting est international. J’avais aussi envie que les États-Unis découvrent Omar Sy.

Omar Sy, avez-vous appris des mots français aux acteurs ?

Omar Sy : Pas vraiment. Colin comprend quelques phrases. Chris a appris quelques mots.
En fait j’étais très content d’être où j’étais, soit dans l’aventure de la relance de la série Jurassic Park. J’ai pris beaucoup de plaisir au tournage. C’était hyper agréable. J’étais entouré de personnes très drôles et nous avons bien rigolé.

Omar Sy, vous parlez dans le film avec un accent français, l’avez-vous accentué ?

Omar Sy : Colin a écrit le personnage pour moi donc j’étais français dans le film. Comme je parle le plus souvent en anglais, il fallait que je sois capable de parler le plus clairement possible. C’est mon véritable accent que vous entendez. Je ne l’ai pas amplifié.

Est-ce que vous en profitez pour faire découvrir des lieux à Paris à Chris Pratt, Bryce Dallas Howard et Colin Trevorrow

Omar Sy : ils sont arrivés tard hier soir et repartent tôt demain matin, donc on n’a pas le temps de visiter Paris. Mais je crois qu’ils connaissent tous la ville.

Votre film, Colin Trevorrow est un hommage àu premier Jurassic Park. Quel sont les éléments que vous avez piochés dans le premier opus ?

Colin Trevorrow : j’ai essayé de ne pas faire une copie conforme du premier opus. J’ai essayé de recréer le feeling que j’avais ressenti quand j’avais vu l’œuvre originale.J’avais 16 ans quand je l’ai découvert. C’est un film culte qui a parlé à toute une génération. J’avais envie de recréer ce même sentiment et de faire retrouver au spectateur sa part d’enfance.

Comment étiez-vous lorsque vous avez découvert Jurassic Park ?

Bryce Dallas Howard : A l’époque j’avais 12 ans et des parents très stricts qui n’avaient pas envie que je vois un film trop effrayant. J’étais dévastée car le film est sorti un vendredi et j’ai des amies qui sont allés le voir. Et je n’ai pas pu y aller avec elles !
Quand mes parents sont rentrés, ils m’ont dit que c’était un film historique et qu’il fallait le voir sur un écran de cinéma. Du coup j’ai pu y aller le samedi. J’étais très heureuse que mes parents aient compris cela et m’autorisent à le voir. Le but d’une histoire, c’est de mettre les gens ensemble, de les regrouper autour d’un film. Jurassic Park est le genre d’histoire qui appartient au cinéma et au spectateur et vaut la peine de prendre sa voiture, de payer le parking, de payer l’entrée et le popcorn pour aller le découvrir au cinéma. Grâce à ce film, mes parents m’ont fait comprendre le pouvoir des salles obscures.

Chris Pratt : j’ai aimé Jurassic Park (silence puis rire général). C’était bien (silence puis rire général).

Faire un métier d’acteur pour vivre, c’est comme un rêve, mais faire partie d’une telle aventure, c’est extraordinaire ! Je connaissais les films de Spielberg enfant, ET, Les Goonies. Ce sont des supers films. J’ai vu Jurassic Park à 13 ans.
C’est un grand honneur d’avoir joué dans Jurassic World. Il y avait beaucoup de matériaux bruts. Quand j’ai vu le film, ça a été un soulagement pour moi de voir qu’il était réussi. Il a fallu 1 an pour monter le film, mais je pense qu’il plaira aux gamins de 12 ans.

Omar Sy : c’est un film qui a marqué une génération. Je l’ai vu à l’âge où on choisit les premiers films que l’on veut véritablement aller voir. Il fait flipper, et est visuellement fantastique avec plein d’humour. Faire Jurassic World, c’était énorme !

Une grande partie du film a été tournée dans des décors naturels, comment avez-vous géré toutes les courses que vous avez fait les uns les autres ?

Colin Trevorrow : c’était facile pour moi car je ne devais pas courir. Il y a eu beaucoup de travail sur le film, mais cela a toujours été un plaisir. Le tournage s’est étonnamment passé de manière fluide. On a tourné la nuit, le soleil pouvait taper très fort, mais tout le monde était tellement dans le plaisir que le tournage s’est déroulé sans problème.

Bryce Dallas Howard : je trouve que les talons aiguilles définissent bien mon personnage. Claire a un costume particulier, tout en blanc avec ces chaussures qui montre sa quête de profits qui peut compromettre son humanité. Puis elle va dans la jungle. Sa tenue n’est plus immaculée, elle a des bleus partout, elle est salle, elle sent mauvais car elle transpire mais elle reste capable de courir et de faire un sprint de malade dans ses chaussures. Cela montre la force du personnage. En fait, c’est une guerrière bad ass !

Chris Pratt : si on passe son temps sur le tournage à courir cela devient épuisant. Mais le tournage alternait des moments où on courait et d’autres où on pouvait jouer et où on avait des répliques à dire. C’est cette balance entre moments physiques et moments où l’acteur peut s’exprimer qui a rendu le tournage si agréable.

Omar Sy : j’ai moins couru que les deux autres, mais c’est excitant de devoir courir et se cacher. J’ai accepté de faire le film pour pouvoir aussi faire cela. C’était très excitant !

Quelle est la part des dinosaures animatronics par rapport à ceux réalisés en effets spéciaux ?

Colin Trevorrow : Nous avons beaucoup travaillé avec Phil Tippett le créateur des effets spéciaux du premier Jurassic Park. Il était très présent sur le film et a une grande connaissance du comportement des animaux. C’est grâce à lui qu’on a réussi à donner aux raptors des mouvements qu’on n’avait pas vu précédemment car ces derniers étaient interprétés en motion capture. C’était très important de leur donner une personnalité reconnaissable.

Il y avait donc différentes techniques utilisées sur le tournage. On les a utilisées avec un profond respect de ce qui s’est passé sur les films précédents. L’animatronics était limitée, surtout pour les gros animaux. On la réservait surtout pour les scènes de proximité. On a créé les têtes, les cous ainsi que les pattes. Nous avons eu la chance d’avoir de très grands artistes de classe A sur le tournage. C’est une maquette que touche Omar Sy lors du tournage.

Dans le premier teaser, on voit des scènes qui n’apparaissent pas dans le film. S’agit-il de scènes coupées, de futurs bonus vidéos ?

Colin Trevorrow : Il y a peu de scènes coupées. Le premier montage faisait originalement 2h10 et le film final en fait 2h00. Il n’existe pas de version cachée de 3h00 ! Steven Spielberg n’aime que ce qui est nécessaire dans ses films. On a coupé les éléments qui ne faisaient pas avancer l’histoire. On ne voulait pas non plus puiser dans le sentimentalisme du premier film, mais offrir une œuvre que les gens pourraient découvrir même s’ils ne connaissaient pas les opus précédents.

Dans le premier Jurassic Park la génétique était montrée de façon plutôt positive, dans votre film elle est plutôt négative. C’est voulu ?

Colin Trevorrow : En fait la génétique dans le film sert à chercher quelque chose avec plus de dents, plus grand et plus effrayant. On peut considérer qu’une partie du film montre le côté négatif de l’argent qui vole une part d’humanité. C’est parfaitement représenté par le personnage de Claire. Et l’Indominus Rex en est un symbole.
Je voulais montrer qu’on est insensible à la nature alors que l’humanité n’existe pas depuis longtemps sur Terre.

Est-ce que vous avez voulu montrer dans votre film que les dinosaures sont aussi une partie animale de nous ?

Bryce Dallas Howard : nous ne sommes pas si différents de ces anciennes créatures. A quel point sommes-nous primitifs ? Une partie de nous est reptilienne. On parle de cerveau reptilien qui est la source de la peur et de l’instinct. On pourrait s’amuser à se poser la question « et si les humains et les dinosaures vivaient en même temps ? » Et bien ils mangeraient les humains !

Chris Pratt : une des choses sympas du film est que les histoires humaines sont au cœur du film. Les animaux sont spectaculaires, mais ce n’est pas entièrement ce qui compte. Il y a en Claire une mentalité de guerrière. Et quand elle se lâche vraiment, il y a sa partie animale qui surgit et cela donne un moment romantique et sexy !

Merci au réalisateur Colin Trevorrow et aux acteurs Chris Pratt, Omar Sy et Bryce Dallas Howard d’avoir partagé leur expérience de Jurassic World dans une conférence pleine de vie et d’humour. Merci à Universal d’avoir convié Unification à assister à cette conférence de presse passionnante.

Vous pourrez découvrir la critique du film sur notre site dès le mardi 9 juin après-midi.

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