Rogue One - A Star Wars Story : La critique

Date : 13 / 12 / 2016 à 18h00
Sources :

Unification


Critique sans spoilers sinon on se fait atomiser par l’oreille de Mickey de la mort

Un an après la relance intergalactique de la franchise par Disney, Rogue One, le premier film unitaire Star Wars, arrive sur nos écrans. Et c’est un très grand enjeu pour le studio, car ce film doit apporter la preuve que des longs-métrages, hors saga Skywalker, peuvent remporter du succès.

Rogue One, c’est avant tout une promesse faite aux fans : celle de faire des films avec une tonalité différence, avec de nouveaux personnages, et ce, sans être irrespectueux de cet univers créé par George Lucas.

Vendu comme un film beaucoup plus sombre, un film de guerre, il faut d’abord louer le fait que ce n’était pas une promesse en l’air. C’est peu dire que vos zygomatiques ne vont pas beaucoup fonctionner pendant les deux heures et quart que dure le film. A part le coté décalé de K-2SO, le droid impérial avec la voix d’Alan Tudyk, c’est avant tout à un drame auquel on assiste. Les personnages et extraterrestres ont des designs et visages plus rugueux, plus offensifs. Point d’Ewoks dans Rogue One ! A se demander comment le service marketing de Disney va pouvoir créer des poupées et jouets à leur effigie. La Rébellion n’ayant pas encore eu sa grande victoire contre l’étoile noire, la tonalité des dialogues lorgnent plus vers le désespoir que la confiance en l’avenir. Bref, le film marque fortement sa différence et remplit donc complètement son contrat.

Et pour autant le film est à 1000% compatible avec la grande histoire Star Wars. D’abord dans son ancrage évident avec Un nouvel espoir. Vos salles de cinéma pourront sans problème vous proposer une double projection Rogue One - Episode 4 tant le respect envers le film de George Lucas est total. Le long métrage est remplis de références, de liens, de designs qui ancrent Rogue One à la saga. Le fameux « Fan Service » est donc présent en masse tout en étant moins problématique que celui de l’Episode 7. Il est présent partout, mais reste discret. C’est paradoxal, mais pas besoin qu’on vous le pointe du doigt sans arrêt pour le ressentir.

Sans spoiler l’histoire, le scénario connait une vraie et belle progression dans sa narration pour culminer dans le dernier acte avec une bataille qui donne ses lettres de noblesse à la guerre (Wars) présente dans le titre original. Et si Rogue One prend son temps au départ, c’est pour mieux nous relier émotionnellement aux personnages. Si la conclusion du film ne sera une surprise pour personne puisque déjà révélée dans l’Episode 4, Rogue One a beaucoup de rebondissements à vous apporter...

Le casting est plutôt bon. J’avais quelque doute sur la capacité de Felicity Jones à porter le film sur ses épaules, mais la jeune actrice s’en sort très bien. Elle est entourée par une équipe composée de personnalités très différentes. Outre K-2SO qui est une vraie réussite, c’est le duo formé par Donnie Yen (Chirrut Imwe) et Jiang Wen (Baze Malbus) qui remporte l’adhésion. Coté méchant, Dark Vador est utilisé avec parcimonie, juste ce qu’il faut. Ben Mendelsohn donne, quant à lui, une belle densité au Directeur Krennic, le chef de projet de l’Etoile Noire. J’ai également beaucoup apprécié la prestation tout en finesse de Genevieve O’Reilly dans le rôle iconique de Mon Mothma.

Mais le meilleur reste l’association de la mise en scène du réalisateur Gareth Edwards et de l’excellence des effets spéciaux d’ILM. Les combats spatiaux sont tout simplement sublimes, la danse des vaisseaux à l’écran vous laisse juste bouche-bée. Et dans le même temps, Edwards suit les événements au sol au plus près des combattants comme tout bon film de guerre qui se respecte.

Rogue One est donc une belle réussite qui vient confirmer tout le bien qu’on pense de Gareth Edwards. C’est aussi la validation de la pertinence des choix de Disney et particulièrement ceux de Kathleen Kennedy qui dirige Lucasfilm. C’est maintenant au tour de Rian Johnson de montrer ce dont il est capable avec L’Episode 8. À l’aulne de ce Rogue One, la tache va être ardue pour faire mieux !


SYNOPSIS

Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Durée du film : 2 h 14
- Titre original : Rogue One : A Star Wars Story
- Date de sortie : 14/12/2016
- Réalisateur : Gareth Edwards
- Scénariste : Chris Weitz et Tony Gilroy
- Interprètes : Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn, Mads Mikkelsen, Forest Whitaker, Donnie Yen, Jiang Wen, Alan Tudyk et James Earl Jones
- Photographie : Greig Fraser
- Montage : Jabez Olssen
- Musique : Michael Giacchino
- Costumes : David Crossman et Glyn Dillon
- Décors : Doug Chiang et Neil Lamont
- Producteur : Kathleen Kennedy, Simon Emanuel et Allison Shearmur pour Lucasfilm Ltd
- Distributeur : The Walt Disney Company France

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

PORTFOLIO

Rogue One A Star Wars Story Galerie photos



Les films et séries TV sont est Copyright © Lucasfilm Tous droits réservés. Les films, les séries TV, leurs personnages et photos de production sont la propriété de Lucasfilm.



 Charte des commentaires 


Star Wars - The Acolyte : Critique 1.08 et de la Saison
Star Wars - The Acolyte : Critique 1.07
Star Wars - The Acolyte : Critique 1.06
Star Wars - The Acolyte : Critique 1.05
Star Wars - The Acolyte : Critique 1.04
X-Files : David Duchovny parle de ses plus gros échecs dans la (...)
Captain America - Brave New World : Comment vaincre sans sérum de (...)
Star Wars - Skeleton Crew : La galaxie est remplie d’éléphants
Superman : Pourquoi avoir choisi le rôle de Lex Luthor (...)
Deadpool & Wolverine : Presque trop facile selon Nicole (...)
Unif’ TV : Visionnez le documentaire Fantômas démasqué
Disney+ : Mickey confirme ses ambitions coréennes
Brèves : Les informations du 28 novembre
Sandman – Dead Boy Detectives : La critique
Netflix - Bandes annonces : 28 novembre 2024