The Orville : Review 2.11 Lasting Impressions

Date : 24 / 03 / 2019 à 13h30
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Unification


Loin des ambitions civilisationnelles, apocalyptiques, et spectaculaires du diptyque The Orville 02x08+02x09 Identity (et de son épilogue 02x10 Blood Of Patriots), The Orville 02x11 Lasting Impressions semble de prime abord un épisode fort modeste, simple bottle show axé sur les relations interpersonnelles au sein de l’équipage de l’USS Orville.
Et pourtant, que les apparences peuvent être trompeuses ! À la manière du Star Trek bermanien dont The Orville se veut le perpétuel écho (ou revival officieux) derrière l’alibi juridique de la parodie (dont plus personne n’est dupe mais qui demeure l’ultime bouclier contre un procès de CBS)... c’est bien dans l’intimisme introspectif et dans la sous-enchère que se dessinent si souvent les paradigmes science-fictionnels les plus inspirés.

Une figure chère au cœur des trekkers ouvre l’épisode, à savoir Tim Russ (ayant interprété l’inoubliable Vulcain Tuvok dans Star Trek Voyager et très actif depuis au sein des communautés de fan productions) dans le rôle du Dr Sherman, chargé de convoyer au musée de Delta Pavonis le contenu d’une capsule temporelle datant de 2015 (donc vieille de plus de 400 ans) et découverte par hasard lors de travaux d’excavation au nord d’Albany (capitale de l’État de New York).
Vieille tradition remontant à ST TOS, chaque série Star Trek s’employait au moins une fois (parfois plusieurs) à établir en internaliste une passerelle avec la Terre de son époque de production (ou parfois antérieure) – via un voyage temporel, une simulation, ou une exploration historique – afin de confronter l’homo trekkus du futur aux sociétés contemporaines des spectateurs pour accentuer les contrastes, redéfinir certaines perspectives, voire créer des mises en abymes.
Bien entendu, il serait tentant de faire grief de ce procédé à The Orville au motif que ce serait du "déjà vu" dans le Star Trek historique (1964-2005). Sauf que paradoxalement, il s’agit là d’un garde-fou essentiel, tant pour les spectateurs que pour les auteurs, afin de respectivement révéler à tous et s’assurer eux-mêmes que le futur mis en scène par la série est sociologiquement et culturellement foncièrement distinct du contemporain. Et il est justement particulièrement révélateur que Kelvin et Discovery ne puissent se permettre ce type d’oppositions… tant elles leur seraient fatales, étant donné que les humanités qui y sont dépeintes sont semblables à la nôtre, technologie exceptée.

Ainsi donc, tout en s’inscrivant dans cette coutume hautement trekkienne, The Orville 02x11 Lasting Impressions réussit malgré tout à renouveler le concept au travers d’une pratique (la time capsule) qui, quoique aussi vieille que l’humanité (on en trouve trace dans l’épopée de Gilgamesh auquel ST TNG 05x02 Darmok rendait d’ailleurs hommage), est aujourd’hui en plein essor. C’est donc au travers de la charge à la fois informative et mémorielle véhiculée par des objets enfermés dans un caisson aux USA en 2015 et rouverts dans le futur orvillien en 2420 que l’épisode établit une connexion avec le monde contemporain.
Et c’est là une expérience sociologique passionnante, révélatrice de bien des facettes encore méconnues de l’humanité de la Planetary Union, enrichie de l’humour que cultive The Orville – mais un humour déployé ici de façon extrêmement intelligente. En effet, les contempteurs de la série ne trouveront aucune galéjade sous la ceinture ni blague de potache, mais au contraire un "comique naturel" de situation né des seuls décalage et incompréhension du présent par le futur. Exemple mémorable : l’historien Sherman explique que sa grande connaissance du 21ème siècle lui permet de décrypter les sigles employés à notre époque, et c’est ainsi qu’il explique avec un ton très docte que le "WTF" se glissant dans un SMS de smartphone de 2015 signifie selon son expertise : "Wireless Telecommunications Facility" ! L’auditoire du 25ème siècle de Sherman est médusé par sa sagacité… tandis que les spectateurs d’aujourd’hui se gaussent. Brillant ! Oui, brillant, car par-delà la méprise très savoureuse (« What The Fuck »), ce bref passage assène en dix secondes une vraie leçon de relativisme que n’aurait pas boudée le très sérieux Star Trek originel, en montrant à quel point les certitudes des historiens peuvent être prises en défaut par la réalité historique sans que nul ne s’en doute. Telle une synthèse humoristique de l’exceptionnel VOY 04x23 Living Witness.

Selon une forme de sociabilité naturelle, les protagonistes de la série témoigneront d’un intérêt très variable pour la collection de vestiges exhumés du passé… qu’un William Jarvis aurait pu qualifier d’useless junk. Et pourtant, au regard des nombreux bouleversements et ruptures sociologiques caractérisant l’humanité de The Orville, la plupart des objets qui nous sont familiers... sont pour eux aussi exotiques que les artefacts archéologiques découverts dans la tombe de Toutânkhamon ou sur le site de Pompéi ! L’épisode mettra en scène deux authentiques coups de foudre à travers le temps et l’espace, qui frapperont d’une part (pour l’histoire A) le Lt Scott Grimes (ayant une appétence à se tourner vers le passé étant donné son profil psychologique entre Tom Paris de ST VOY et Charles Tucker de ST ENT), et d’autre part (pour l’histoire B) le Lt Cmdr Bortus & son compagnon Klyden (dont l’extrême robustesse de leur constitution crypto-klingonne de Moclans révèlera un très inattendu talon d’Achille…).

Parmi l’inventaire de la capsule temporelle, c’est surtout un smartphone inerte (en l’occurrence un iPhone 6 Plus – chronologie bien respectée) qui constituera le graal pour l’historien. Après bien des tentatives infructueuses, les ingénieurs de l’Orville – au départ "dépassés" par cette technologie du lointain passé (belle ironie) – réussiront à ranimer l’iPhone. Et l’attention de tous sera immédiatement portée sur le vaste fil de SMS contenu par l’iPhone, et par l’auto-vidéo de présentation laissée en legs par la défunte propriétaire, Laura Huggins, manager des ventes dans un magasin de vêtement au début du 21ème siècle et rêvant de devenir chanteuse professionnelle. Un profil plutôt banal, mais que l’épisode a l’intelligence d’assumer explicitement, et qui sera transcendé par le grand charme de l’interprète Leighton Meester.
Visiblement séduit par ce fantôme du lointain passé, Scott Grimes récupéra en loucedé le smartphone et se livrera à une expérience à la portée des grandes capacités d’analyse (et de deep learning) de l’ordinateur de bord, à savoir une simulation en live de Laura et de son cadre de vie dans un des holodecks (nommés en fait environmental simulators) de l’USS Orville sur la base des nombreuses données laissées par elle et sur elle dans son smartphone. Une reconstitution d’un saisissant réalisme, se démarquant intrinsèquement de tous les holoprogrammes scénarisés (et donc artificiels en comparaison) auquel le personnel de l’USS Orville sont habitués, et qui conduira logiquement Scott à tomber amoureux fou de la belle Terrienne du 21ème siècle et de son époque enivrante, jusqu’à entamer une "relation holographique" avec elle… au grand dam et à la consternation générale de ses collègues et amis.

Voilà un ressort thématique de SF cardinal, à savoir l’empreinte de nous-mêmes que nous laissons tous, volontairement ou non, à travers nos écrits, nos enregistrements audio et vidéo, sur Internet, sur les réseaux sociaux, et dans les autres communautés numériques. Une empreinte qui, rassemblée et analysée par un système expert ou une I.A. suffisamment puissante, permettrait de reconstituer une image fidèle de ce que nous sommes… ou plus troublant, de ce que nous avons été ! En somme, une forme de résurrection numérique après notre mort, non loin de la "vie éternelle" à travers le collectif borg tel que l’expliquait Seven Of Nine dans ST VOY.
Les réseaux sociaux et les forums contiennent déjà davantage de comptes de décédés que de vivants, tandis que les acteurs les plus fortunés d’Hollywood se font numériser en 3D pour que leur image puisse être utilisée et animée après leur mort. Il s’agit donc là d’un authentique phénomène émergent, en prise avec le transhumanisme, et soulevant de véritables débats éthiques. Témoignage de l’ampleur de ladite émergence (à une époque pourtant techniquement bien moins avancée que dans le futur trekkien/orvillien), un post (signé d’un certain Caiburn) publié sur un forum consacré au jeu vidéo Elite Dangerous a fait le tour du monde : « Today I met my father. My father died 2011. When Frontier offered Backers to add NPC names to the name database, I added his name. Today while exploring an anarchy system, I ran into a random Viper and scanned it. It was his name, dangerous and clean. Dad, hope to see you again out there. »

Il est donc déterminant qu’une série aussi trekkienne que The Orville porte à l’écran l’une des conclusions logiques de cette potentialité conceptuelle. Et même si, comme toujours, le véritable Star Trek a préludé cette thématique dans ST TNG 03x06 Booby Trap (au travers de la simulation holographique de la Dr Leah Brahms créée par Geordi La Forge au moyen des informations officielles disponibles sur elle), Star Trek n’avait encore jamais traité cette question sous l’angle adopté par The Orville.
Du coup, c’est surtout vers l’épisode Black Mirror 02x01 Be Right Back que lorgne Lasting Impressions. Et il est intéressant de noter que c’est la seconde fois que The Orville se tourne vers la remarquable série anthologique d’anticipation de Charlie Broker (ayant elle-même flirté avec Star Trek via Black Mirror 04x01 USS Callister) – la première fois ayant été le dérangeant épisode The Orville 01x07 Majority Rule partageant la thématique non moins dérangeante de Black Mirror 03x01 Nosedive (pour un cauchemar social en passe de devenir une réalité dans le paradis "communiste" chinois).

La relation virtuelle que vivra Grimes avec l’image de Huggins conduira à de très nombreux questionnements moraux et ontologiques, comme il sied à tout bonne SF, couvrant un spectre très large allant de la déréliction (ou détresse affective) ordinaire (le cas de Gordon Malloy renvoyant à celui de Geordi La Forge dans les premières saisons de ST TNG)... aux réalités des sentiments qu’un humain peut éprouver pour une simulation informatique (thème abordé dans plusieurs épisodes de Star Trek, par exemple ST VOY 03x10 Alter Ego et ST VOY 06x11 Fair Haven, et popularisé depuis par de nombreux films tel Her de Spike Jonze)... mais aussi pour l’ombre d’une personne morte et enterrée depuis des siècles (thème présidant à la "julesvernerie" de Noël-Noël, à savoir Le voyageur des siècles).
Les droits sentients des formes de vie holographiques seront également à l’ordre du jour, sans toutefois s’accorder le temps d’approfondir le sujet comme l’auront fait de nombreux épisodes de ST VOY (et en particulier le référentiel ST VOY 07x20 Author, Author).
Plus ambitieux encore, The Orville 02x11 Lasting Impressions puisera dans la philosophie très haut perchée de l’un des plus importants chefs d’œuvre de la franchise Star Trek, à savoir ST TNG 06x15 Tapestry... mais en inversant la perspective. Ainsi, lorsque dans un but personnel, Scott effacera numériquement de la "vie reconstituée" de Laura son "rival" victorieux, Greg, il découvrira que sans cet "importun", celle qu’il aime se révèle ne plus être la même personne, ayant perdu sa vocation, son identité, voire son "âme". Prouvant ainsi par l’absurde que tous les événements d’une vie, positifs comme négatifs, constructifs comme destructifs, participent in fine de ce que chacun est. Une apagogie réaffirmant, comme le fit si bien le très sous-estimé film Star Trek Nemesis, la prépondérance matricielle de l’acquis sur l’inné... tout en donnant raison à Kirk contre Sybok dans Star Trek V The Final Frontier.
Une magnifique péroraison de Kelly Grayson sonnera tel un harmonique de la leçon délivrée par Q à Picard après lui avoir fait expérimenter un destin médiocre dans l’épisode fondateur écrit Ronald D. Moore. Tandis que Malloy, par cette expérience aussi grisante que douloureuse, gagnera un supplément d’intégrité et de maturité qui le fera enfin sortir du rôle d’éternel bouffon ou clown qui lui était trop souvent dévolu.
À sa façon, Gordon aura fait l’expérience en aparté d’une autre vie au sein d’une société depuis longtemps disparue, exactement comme Picard dans le cultissime ST TNG 05x25 The Inner Light… avec la capsule temporelle (et plus particulièrement l’iPhone 6) dans la fonction de la sonde mémorielle Kataan... et le holodeck orvillien dans celle de la simulation mentale cyperpunk.

Le duo formé par Laura Huggins et Gordon Malloy pour une interprétation remaniée et acoustique (unplugged) du classique That’s All I’ve Got To Say d’Art Garfunkel, exhale la douce fragrance du Vic’s Lounge de ST DS9, et constitue l’ultime vestige du projet initial de Seth MacFarlane pour cet épisode, imaginé à l’origine sous forme de comédie musicale, non pas à la façon de Broadway, mais plutôt comme l’avaient osé en d’autres temps les séries Oz, Buffy The Vampire Slayer, ou sous une forme plus expérimentale l’inclassable The X Files 05x05 The Post-Modern Prometheus.

En parallèle, à l’occasion de la découverte fortuite de cigarettes entreposées dans la capsule temporelle, Bortus et Klyden développent une passion vorace pour le tabac et finalement une addiction morbide pour la nicotine – un vice totalement tombé en désuétude au 25ème siècle.
Cette histoire B véhiculant moins de fond que l’histoire A, elle peut faire l’effet de n’exister que pour le comic relief. Et pourtant, elle n’en est pas moins traitée avec gourmandise et malice, avec impertinence aussi, tant elle allégorise et met en exergue tous les travers des fumeurs invétérés... par l’entremise de deux extraterrestres appartenant à une espèce naturellement très résiliente, mais absolument pas préparée à faire face à l’une de plus puissante assuétude narcotique de la culture terrienne contemporaine.
Une collection de postures et de nonchalances tabagiques, mais également toute la palette corollaire des états de manque, des sevrages, et des névroses qui composent dans un esprit de satire un miroir déformant mais hilarant de nous-mêmes.

Il faut aussi signaler un moment d’humour savoureux lorsque le synthétiseur de l’USS Orville matérialise un antique téléphone filaire à clavier rotatif du début du 20ème siècle en lieu et place d’un smartphone dernier cri de la première moitié du 21ème siècle. Effectivement, il est possible que l’entendement du 25ème siècle ne perçoive guère de différences entre eux (lol), soit une nouvelle rencontre jouissive entre le wit (quasi-british) et le relativisme.

Les faiblesses de l’épisode sont peu nombreuses, et essentiellement anecdotiques voire seulement potentielles :
- Il serait possible de reprocher le placement de la marque Apple, via un iPhone (au cœur de toutes les attentions) supposé avoir survécu intact plus de quatre siècles (certes dans un caisson hermétique), et moyennant surtout une surestimation de la résistance au temps de sa batterie (quand bien même celle-ci aurait été régénérée par des technologies futuristes), sans compter la manière dont Laura révélera au détour de sa vidéo être une Apple addict ! Faut-il y voir le signe d’un possible transfert de The Orville sur le futur SVOD d’Apple en cas de non-renouvellement pour une troisième saison suite au rachat de Fox par Disney ?
- Le personnage de Laura Huggins a été peut-être exagérément idéalisé (pour la rendre paroxystiquement "loveable" par un maximum de spectateurs comme dans bien des comédies romantiques), même s’il faut peut-être y voir une intention délibérée pour virtualiser autant que possible la reconstitution holographique.
- Seth MacFarlane succombe à l’un de ses clichés récurrents (par exemple dans Family Guy et American Dad !) en présentant John LaMarr comme un tombeur, du seul fait implicite de sa couleur de peau.
- Gordon reçoit dans le vaisseau un appel téléphonique de la Laura virtuelle alors que la simulation holographique est inactive. Il serait toutefois possible d’imputer cette possibilité à un état de semi-suspension informatique.
- Toutes les ignorances à la chaîne et les confusions envers le 21ème siècle pourraient sembler excessives étant donné le volume d’enregistrements multimédias autocentrés que notre époque produit (et dont le 25ème siècle a normalement dû hériter, à l’instar des épisodes de Seinfeld visionnés par l’équipage dans la première saison). Malgré tout, rien n’exclut la possibilité que l’univers (voire la timeline) de The Orville ne partage pas à l’origine certains événements de celui (voire de celle) de Star Trek, par exemple une WW3 de rupture. En outre, la disponibilité de nombreuses bases de données (trop d’informations tuant l’information) n’implique pas pour autant une pleine compréhension in situ des mœurs et des normes du lointain passé... bien que Gordon ait su spontanément fort bien s’adapter à l’année 2015 de la reconstitution holographique, ne commettant quasiment aucun impair social.

The Orville 02x11 Lasting Impressions propose un touchant pèlerinage dans de nombreux hauts lieux du Star Trek bermanien (en particulier ST VOY et sa high concept SF), mais en les actualisant à la mesure des quelques avancées techniques et sociales survenues dans le monde réel depuis la fin d’Enterprise, offrant ainsi une plus-value au futurisme éthique de pointe. L’humour y est pour une fois d’une grande pertinence tant il participe directement du propos science-fictionnel lui-même (plutôt que de relever d’une surcouche artificielle – à valeur d’alibi légal – comme trop souvent dans la série..).
Et par son invitation à la réflexion sur des sujets de fond (à condition que le spectateur fasse l’effort de gratter un peu la surface), par sa pudeur émotionnelle (foncièrement anti-soap), par une sensibilité sans pathos (inhérence trekkienne jusqu’en 2005), par la finesse de ses dialogues, par la poésie de ses ambiances, et par sa chute photographique en abyme circulaire (dénuée toutefois de paradoxe causal faute de voyage temporel mais rejoignant du coup en esprit la fin de ST VOY 05x23 11:59)... chaque seconde de cet opus sonne tel un authentique Star Trek sans concession, ni compromis, ni compromission. Mais avec l’amertume de se dire que ce qui tient presque du chef d’œuvre aujourd’hui... était la norme il y a vingt ans dans les séries de Rick Berman !
Néanmoins, à l’aune des échelles contemporaines, The Orville 02x11 Lasting Impressions est un petit joyau d’équilibre et de justesse, composé avec la maestria d’une symphonie musicale légère et profonde à la fois, virevoltant entre les adagios et les prestissimos, convoquant à la fois la pesanteur de la raison et le trouble du sentiment, et où le présent désillusionné et le futur utopique s’enrichissent mutuellement... par la grâce d’une twilight zone sise quelque part entre le voyage multidimensionnel et l’expérience de la pensée.
Un épisode qui ne saurait davantage incarner l’antithèse et le remède à Discovery… tout particulièrement à la purge soapissimo de DIS 02x10 The Red Angel (diffusé comme par hasard le même jour). Le public étatsunien ne s’y est d’ailleurs pas trompé, puisque la note IMDb de Lasting Impressions surclasse toutes celles reçues jusqu’à maintenant par les opus du "Star Trek" kurtzmanien.

EPISODE

- Episode : 2.11
- Titres : Lasting Impressions
- Date de première diffusion : 21/03/2019 (FOX)
- Réalisateur : Kelly Cronin
- Scénariste : Seth MacFarlane

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