The Expanse : Review 5.09 Winnipesaukee

Date : 27 / 01 / 2021 à 14h30
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Unification


Outre-Atlantique, certains spectateurs ont reproché aux deux derniers épisodes d’avoir été excessivement centrés autour des "malheurs de Naomi". S’il est certain que The Expanse 05x07 Oyedeng a focalisé l’essentiel de son attention – mais avec la maestria d’une tragédie antique – sur le "viol psychologique" enduré par Nagata à bord du Pella dont la seule porte de sortie était le suicide, The Expanse 05x08 Hard Vacuum a au contraire renoué avec la choralité si caractéristique de la série (et davantage encore de sa cinquième saison) en accordant à l’héroïne piégée sur le Chetzemoka moins d’un tiers du run (exactement 17 minutes cumulées sur un total de 53). Mais parce que The Expanse maîtrise l’art et la manière des grands huis-clos de l’Histoire audiovisuelle (au carrefour d’un MASH 04x19 Hawkeye et d’un Rope d’Alfred Hitchcock), ces quelques minutes de lutte désespérée pour la survie dans la solitude cosmique auront réussi à subjectivement "occulter" dans l’esprit d’une partie du public plus d’une demi-heure pourtant aussi diversifiée que riche...
Ironiquement, il est possible que The Expanse 05x09 Winnipesaukee fasse encore l’effet à quelques-uns de graviter essentiellement autour de Naomi, au motif que son vrai-faux appel de détresse est désormais au centre de bien des attentions. Tandis qu’un montage de fortune à une visière HUD (affichage tête haute) lui a révélé l’approche du Screaming Firehawk (le nouvel identifiant-transpondeur du Razorback)... la poussant, dans une ultime surérogation, à réitérer le cauchemar hypoxique de l’altération manuelle en boucle du message... À moins que n’ait germé en elle l’idée radicale de faire sauter le Chetzemoka avant que ne pénètre dans le rayon d’explosion un quelconque vaisseau ami ! Et pourtant, pourtant... signe de l’efficacité de l’épisode, le "temps d’antenne" de Nagata a cette fois été réduit à une peau de chagrin, soit à peine plus de 4 minutes cumulées sur un total de 51 !
Il faut dire que depuis qu’elle a décidé en début de saison de partir en quête de son fils Filip comme d’autres entament un pèlerinage, le sort de Nagata est progressivement devenu le miroir psychotique intime mais obsédant de l’apocalypse collective endurée en parallèle par les Terriens. Et son intention de suicide, miraculeusement commuée en "hard vacuum transit" (selon le langage de la NASA), improbable mais pas impossible, assorti d’une rage de "faire vivre" (davantage que de "vivre")... polarise fatalement l’attention du spectateur, parfois à contrecœur. Aussi anti-commercial que cela soit, cette hypnotique cinquième saison de The Expanse aura pris le parti de faire durer chaque ressort, sans jamais chercher à flatter les attentes des spectateurs, quitte à s’aliéner les plus impatients. Comme pour rappeler que dans l’épitomé d’une Hard-SF space op’ réaliste, à fortiori durant les périodes de transitions et de mutations civilisationnelles, rien n’est simple ni rapide pour le commun des mortels, et même la survie la plus élémentaire se conquiert de haute lutte.

En fait, plus de la moitié de The Expanse 05x09 Winnipesaukee est grounded, prenant place sur l’île privatisée du New Hampshire (ayant donné son titre à l’épisode), où les plus fortunés disposent de propriétés (souvent vides) pourvues de navettes suborbitales.
C’est donc à la tête d’une petite armée privée de sept personnes qu’Erich a convoyé Amos et Clarissa en hélicoptère jusqu’à la villa sur laquelle ces derniers ont jeté leur dévolu. La série réaffirme ici le naturalisme organique de son portrait d’une société en pleine déchéance, invoquant cette fois la mémoire d’une série comme Jericho, lorsque l’égoïsme survivaliste devient la seule loi et que même les autorités légales glissent inéluctablement dans le clair-obscur de la prédation sans aveu.
Mais sous cette neige éternelle qui semble avoir recouvert la vie, toutes les nuances et les paradoxes de l’humanité s’exprimeront avec force justesse. Des plus fidèles lieutenant(e)s du "caïd" handicapé Erich (telle la courageuse Hutch) qui exposeront leur vie sans une once d’hésitation… aux propriétaires fortunés (et leurs domestiques) pour qui la remise en état de l’aéronef (par Amos et son groupe) sera une planche de salut inespérée.
Les dialogues sont vibrants et authentiques, dépouillés comme en Art et Essai, chargés de sens comme dans les meilleures SF philosophiques, introspectifs comme autour d’un bucher des vanités, et souvent percussionnés à vif par un subtil esprit décalé et pince-sans-rire (cette forme d’humour si naturelle et jamais putassière...).
Autant que dans The Expanse 05x08 Hard Vacuum (et les épisodes précédents), Clarissa Mao fascinera par ses capacités de persuasion, son idéalisme, son empathie, mais aussi et surtout par sa complétude nietzschéenne d’Übermensch, en quelque sorte par-delà le bien et le mal. Celle qui fut condamnée à perpétuité pour de multiples meurtres vengeurs dans la seconde moitié de la troisième saison sera en toute situation la protectrice des plus modestes, la colombe de la paix, l’apôtre de la concertation avec les ennemis... et contre tout attente (en l’absence de Holden et de Nagata) la nouvelle "boussole morale" d’Amos, presque imméritée dans cette réalité en désespérance. Mais en même temps, du fait de son "endocrine enhancement implant", elle ne sera pas moins l’ange de la mort, éliminant en quelques secondes à main nue une escouade de soudards ne comprenant que le langage de la domination.
Sed, parce que dans les univers réalistes un bienfait est souvent puni, l’intercession de Clarissa pour dissuader les affidés d’Erich d’affronter ouvertement le "gang des vigiles" ne fera in fine qu’aggraver la situation. Cela se traduira par un retour en force de ceux-ci dès la nuit suivante... mais avec l’avantage tactique de la perfidie (à renfort de snipers) et du nombre (une véritable prise d’assaut du manoir). Il en résultera une hécatombe dans les rangs d’Amos et Erich (pas de balles en carton-pâte ici !), et il s’en est fallu de très peu pour que les protagonistes quittent le plancher des vaches autrement que les pieds devant.
Après bien des aléas (notamment la difficulté à retaper tant bien que mal les composants électriques du moteur) et tant de victimes tombées au champ de décollage, l’aéronef s’arrachera enfin à l’attraction terrestre. Un majestueux lever de soleil orbital viendra alors symboliquement saluer et honorer Amos, comme pour l’émanciper et l’exorciser d’une saison entière d’errance postapocalyptique sur les ruines du monde...

Camina s’enfonce toujours plus loin dans les ténèbres de son chemin de croix. Après avoir dû encaisser sans réagir les assassinats de Klaes Ashfrod et Fred Johnson uniquement pour préserver la vie de ses compagnons Belters de la Drummer Pirate Fleet via une allégeance forcée à Inaros, voilà qu’elle reçoit maintenant l’ordre de se joindre au Serrio Mal et au Koto pour détruire le Rocinante et son équipage ! Et comme si cela ne suffisait pas, elle découvre que sa propre XO et amante ("ankawala" en créole belter) lui cache la survie possible de Naomi (avec interdiction absolue d’aller la secourir) ! On ne lui épargne décidément rien, la profanation s’avère plus profonde à chaque fois. Allant même jusqu’à anticiper les corollaires de ses scrupules moraux (et de ses desseins exutoires), Oksana exige de Camina qu’elle lui abandonne ses armes personnelles... comme pour enfoncer un clou de plus dans ce cercueil qui l’aliène.
Visiblement, la "commissaire politique" Karal est devenue la vraie bosmang à bord. Et elle dispense avec un évident sadisme gourmand les ordres pervers du messianique Marco, dans le but d’humilier et dépersonnaliser toujours davantage Drummer, à la façon de ces meurtres rituels subordonnés à toute intégration dans les famiglias mafieuses...
Venant magnifiquement ponctuer un crescendo implacable depuis The Expanse 05x06 Tribes, les scènes à bord du Dewalt s’apparentent désormais à une torture sans fin, sinistre et morbide, telle une collaboration forcée arrachée à Camina par la prise en otage de tous ses "sujets". Avec en filigrane un insoluble dilemme vieux comme Mathusalem : la survie des siens ou bien (xor) l’intégrité morale ?
Combien de temps la preuse Belter réussira-t-elle à tenir ? Les paris sont ouverts…
Le "martyre" enduré par Drummer n’a finalement rien à envier à celui de Nagata, et il restera psychologiquement l’un des ressorts les plus marquants de la cinquième saison parce que hautement emblématique de la nouvelle donne géopolitique en prise avec les quatre années précédentes : parce que durant le "procès" de The Expanse 04x04 Retrograde, Drummer avait fait le choix tactique (teinté de charité) "d’acquitter" Inaros, ce dernier aura infligé aux Ceinturiens d’inexpiables préjudices et d’insondables souffrances, mais dont nul ne saurait décemment se prévaloir en comparaison de l’infamie génocidaire qui s’est abattue sur la Terre. Soit un relativisme insoutenable, contribuant à garder les Belters – Camina en tête – captifs de Marco... dans la douleur.
À l’instar de The Expanse 05x07 Oyedeng, c’est une nouvelle fois bien moins la grammaire du soap que la dramaturgie d’Euripide – ou plus exactement de Socrate buvant volontairement la ciguë pour "endurer en juste une condamnation injuste" – qui est convoquée ici. Tout en retenue suggestive, en blessure inexprimable, en violence rentrée... dignes des moments les plus poignants et viscéraux de Battlestar Galactica 2003 et Stargate Universe.
Camina Drummer, ou l’émergence d’une véritable figure tragique.

Grande était la tentation pour les auteurs de donner raison au précepte idéaliste de Platon ("n’accorder le pouvoir qu’à ceux qui ne le veulent pas"). Mais c’est finalement le réalisme politique de Nicolas Machiavel qui s’est imposé ici...
Le nouveau secrétaire général de l’ONU, David Paster, s’est donc révélé particulièrement décevant in situ. Il avait les atouts d’être humble, vierge d’idéologie, sans le moindre agenda politique personnel, et dépourvu de toute ambition. Mais comme nombre d’élus sans expérience et sans épaisseur, il s’est bien vite fait circonvenir et téléguider par la frange la plus proactive – en l’occurrence belliciste – de son gouvernement de fortune, entre autres l’amiral Felix Delgado qui n’avait de cesse que les Ceinturiens paient cash, œil pour œil et trépas civil pour trépas civil, en renfort d’un curieux fatalisme déterminisme (les Belters étant tous appelés selon lui à rejoindre tôt ou tard Inaros, autant ne pas faire de distinction !). La station Pallas a donc été frappée de plein fouet par la flotte terrienne, et la gigantesque Ceres avec ses millions d’habitants était la suivante sur la liste vengeresse des représailles...
Totalement sous l’emprise des faucons assoiffés de sang (ou plus exactement de rétribution), "l’autisme" de Paster en est arrivé à un point où il n’était même plus capable d’entendre les objections morales mais également tactiques de Chrisjen Avasarala (i.e. « pour chaque partisan tué, on en crée dix de plus » soit une forme de complicité avec celui que l’on prétend combattre). Le point culminant fut l’aveu public par cette dernière du deuil de feu son mari Arjun, confessant sa rage et son désir mauvais d’en châtier les Ceinturiens... pour n’en légitimer que davantage son choix rationnel de modération et d’équité. Hélas, cette exceptionnelle démonstration d’équanimité et de raison ne fut non seulement pas comprise de Paster, mais ce dernier réussit même à y voir exactement l’inverse en intimant l’ex-secrétaire générale à ne pas se laisser éconduire par ses émotions !
Inintelligence ou sujétion, la mesure était à son comble. Devant un tel niveau d’incommunicabilité, Avasarala s’est levée et a présenté sa démission. Un geste d’honneur, payant d’audace. Car en en dépit de l’absence de concertation et de coordination avec qui que ce soit, la moitié du gouvernement l’a suivi, et suite à quelques autres démissions ministérielles dans son sillage, une motion de censure a finalement été déposée. David évincé, les forces armées ont alors proposé à Chrisjen – en amont d’un processus électoral – de recouvrer le siège qu’elle avait perdue suite à l’élection de feue Nancy Gao.
Ironiquement et sans la moindre rancune, Avasarala n’hésitera alors pas à inviter Delgado himself dans son nouveau gouvernement ! Signe d’une belle maturité politique, étant donné que la posture belliciste n’est pas forcément synonyme de déloyauté ou de manipulation, le tout étant de savoir s’entourer d’avis divergents sans pour autant y céder aveuglément.
Dans The Expanse, le front politique est comme toujours un sans-faute de haute tenue, et il est intéressant de remarquer qu’en dépit des millions de morts sur Terre, la tempérance semble l’avoir collectivement emporté au sein du gouvernement unifié de l’UN. Quel contraste par rapport à l’ère des Gillis et Errinwright des trois premières saisons ! Faut-il y voir un progrès sociétal… né de ces cruelles forces évolutionnistes ayant endeuillé le berceau de l’humanité ?

C’est aussi à une multitude de détails interactionnels ou contextuels, apparemment insignifiants, qu’il est possible de mesurer l’ambition et la perfection de The Expanse.
Par exemple, lorsque les efforts inouïs de Nagata pour tweaker l’appel de détresse mensonger finissent par porter leurs fruits (sans qu’elle n’en sache rien), l’éclosion parallèle en divers lieux (Rocinante, Razorback, Dewalt, Pella…) des prises de consciences s’expriment par la virtuosité d’une mise en scène superposée, où tous les groupes – amis et ennemis – sont plongés dans d’intenses brainstormings sur le quid, comme s’ils se répondaient mutuellement et rhétoriquement à travers l’espace et le temps.
Parmi les alliés, Monica Stuart est probablement celle qui, par sa sagacité, se rapprochera le plus de la vérité – les autres se révélant bien loin de mentaliser la simple possibilité d’un piège…
À l’inverse, Marco ne laissera pas à Filip le loisir de se réjouir de la survie inespérée de sa mère : au moyen d’un jeu très SM de fausse empathie paternelle et de "concurrences nipponnes" dans les excuses tactiques, tout en lui faisant abusivement croire que Naomi aurait chirurgicalement planifié son évasion et non pas tenté de se suicider (ce qui est bien entendu faux), Inaros est parvenu à âprement métamorphoser la culpabilité de son fils en haine – le Bosmang des bosmangs ne perdant décidément rien à ses redoutables capacités psycho-manipulatoires, retombant chaque fois sur ses pattes avec une flexibilité toute féline.
Ou encore, quand Avasarala se sert un verre de whisky... la façon dont celui-ci coule est curieuse, anormalement lente. Eh oui, c’est exact, nous sommes alors bien sur la Lune, avec une gravité six fois moindre (donc une vitesse de chute des corps considérablement ralentie).
Mais la mention spéciale revient sans conteste à ce mémorial (ou monument aux morts) holographique trônant au centre de Luna et où les patronymes des innombrables défunts fauchés par la chute des astéroïdes s’élèvent dans une colonne tellement haute qu’on en voit presque pas le sommet. Alors, à son tour, la détresse dans l’âme, Chrisjen se résout à ajouter le nom de son mari disparu, Arjun Avasarala-Rao (« si la vie transcende la mort, je t’y chercherai »), au flux de cette marée humaine qui s’élève vers l’éther comme autant de lanternes célestes ou de tōrō nagashi.

Jim Holden a beau se faire de plus en plus discret (quasi-absent) on screen, il acquiert progressivement la place et la fonction d’un attracteur étrange en théorie du chaos (et en mathématiques fractales). Toutes les forces agissantes (c’est-à-dire les personnages principaux) éparpillées aux quatre coins du système solaire convergent irrésistiblement vers lui. Et ils sont plus nombreux que jamais (tel Erich qui s’en vient accompagné de ses plus fidèles lieutenants de Baltimore...).
Mais ce qui ne demandait que quelques minutes, tout au plus un ou deux épisodes, durant les quatre années précédentes, réclame désormais une saison entière ! Parce qu’entretemps, le monde a radicalement changé, tutoyant même dorénavant la dystopie. Une réalité impermanente que, par la grâce de son worldbuilding sans faille, The Expanse ne perd jamais de vue. Nous sommes bel et bien dans un monde post-apocalyptique et la cinquième saison en prend toute la mesure... explorant avec viscéralité et en slow motion chaque facette de la tragédie, capturant l’abyssale mélancolie des temps, osant s’embourber dans le réalisme le plus pesant... s’affranchissant ainsi de tous les oblations conventionnelles à la tension dramatique du storytelling, et refusant cette facilité typiquement RPG/JdR des "propositions d’action" empressées.
Il a donc fallu en passer par une multitude de vicissitudes et d’épreuves existentielles pour que les personnages principaux – réduits pour la plupart à l’impuissance et ayant soudain basculé du statut de héros à celui de témoins de la grande Histoire – parviennent à se rejoindre dans le final qui vient. Certains ont gagné une vitalité nouvelle à la perspective d’une renaissance, d’autres se découvrent brisés et diminués ; mais comme l’aura si bellement exprimé Clarissa Mao à Erich en des termes presque trekkiens, la "tribu" tire sa force de son extension et de son inclusivité.
Et c’est bien sur le visage meurtri des protagonistes et à travers les mille difficultés de leur parcours que se dévoilent, comme dans un livre ouvert, les Jeux de Némésis – l’opus à la fois le plus tragique et le plus contemplatif du cycle littéraire de James SA Corey (un pseudonyme pluriel). Voilà qui tombe à pic, car la meilleure Hard-SF cosmique est pareille à une fenêtre documentaire ouvrant sur le futur ; nourrie d’exo-sociologies millimétrées et plongée dans des atmosphères indicibles, elle se décline toujours dans la lenteur du slow burn et la contemplation subjuguante.
Ce n’est pas un hasard si, aux côtés de Naren Shankar, les deux romanciers in personam – Tyler Corey Franck et Daniel Abraham – ont pris une part accrue au développement de cette cinquième saison et à l’écriture de ses épisodes, The Expanse 05x09 Winnipesaukee très inclus.

ÉPISODE

- Episode : 5.09
- Titres : Winnipesaukee
- Date de première diffusion : 27 janvier 2021 (Prime Video)
- Réalisateur : Breck Eisner
- Scénaristes : Daniel Abraham, Ty Franck, et Naren Shankar

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