Avatar : La réaction des acteurs quand ils ont vu le film pour la première fois
Nouvel article dédié à la ressortie du film Avatar hier chez nous (demain aux States), et en version 4K high-dynamic range, s’il vous plaît... Après avoir eu de beaux souvenirs à propos de leur expérience de travail avec James Cameron sur les plateaux de tournage, place au ressenti de Sam Worthington, Sigourney Weaver, Zoe Saldana, Michelle Rodriguez et Stephen Lang quand ils ont vu le film pour la première fois, il y a maintenant 12 ans.
Nostalgie, quand tu nous tiens !
Saldana, qui a joué la Na’vi Neytiri dans le film, a d’abord expliqué : "J’étais sous le choc. Je continuais à essayer de ressentir parce que je vivais des expériences hors du corps. J’étais complètement fascinée par ce que je ressentais, et c’était une expérience immersive, comme je n’en avais jamais vue. Je me suis sentie reconnaissante. Je me sentais très humble. N’oublions pas que lorsque Avatar est sorti, ce n’était pas comme si nous étions sortis avec un grand éclat. Nous sommes sortis, et nous étions solides, mais ces vagues ont continué à grandir et à grandir, au fur et à mesure que le temps passait. C’est devenu un truc vraiment énorme, mais ça a grandi. Et pendant que ça se passait, j’avais l’impression d’être le témoin de quelque chose de vraiment remarquable. La façon dont les gens étaient captivés par cela était vraiment incroyable."
Weaver, la Dr. Augustine de la franchise, a révélé : "Pour moi, en tant que spectatrice, la 3D dans le monde, lorsque le personnage de Sam doit aller chercher son Ikran, ces expériences physiques de presque tomber dans le vide parce que vous êtes au-dessus des îles flottantes, étaient incroyables. Mais ce qui m’a vraiment ému, c’est l’utilisation d’une 3D aussi efficace, qui donne l’impression d’être dans la pièce avec Jake lorsqu’il doit prendre des décisions, et d’être dans la pièce avec Neytiri lorsqu’elle se déplace dans la forêt. Cela a supprimé toutes les barrières entre moi et le monde dans les scènes émouvantes avec les humains et dans le monde de Pandora. J’ai trouvé que j’avais beaucoup moins d’objectivité. Les décisions qu’ils prenaient me semblaient beaucoup plus personnelles parce que j’étais dans leur monde avec eux et que j’avais un enjeu dans ce monde. Je ne pouvais pas m’échapper. Il n’y avait pas d’échappatoire."
Lang a de son côté raconté : "Je me souviens très bien que j’ai immédiatement fait le lien avec le scénario que j’avais lu, et cela m’a époustouflé. Le scénario que j’ai lu pour Avatar était si détaillé, si riche et si dense en descriptions qu’il était très romanesque. Pour moi, ce n’était pas un scénario conventionnel. C’était donc le film que j’avais toujours en tête et c’est le film que j’ai vu là-haut. C’était assez remarquable pour moi de traduire littéralement ce que j’avais lu et ce que j’avais été amené à imaginer par les auteurs, et de le voir se réaliser à l’écran. C’était tout simplement passionnant."
Pour Rodriguez, "C’était un moment indescriptible. Comment quantifier l’inquantifiable ? Des choses comme l’amour, la connexion avec la nature et la beauté. Je l’ai su, au moment où j’ai vu Jim avoir une conversation prolongée sur la faune et sa couleur. C’est là que je me suis dit : « Ok, ce type ne va pas se contenter, d’une manière ou d’une autre, de traduire la beauté parce que cette beauté quantifie l’amour et le lien avec la nature. S’il est capable d’établir ce lien entre la beauté, Pandora et la nature, il sera capable d’établir ce lien avec l’humain ». Donc, quand j’ai vu le film, c’était comme s’il avait lâché l’incroyable. Il l’a fait. Il l’a fait, bon sang. Tout ce qu’il avait écrit a été porté à l’écran. J’étais comme, « Ok, je comprends maintenant. C’est pour ça qu’il est si pointilleux sur les détails »."
Du côté de Worthington, "[Les personnages] nous ressemblaient. Jim nous a toujours fait la promesse que, même si nous allions être grands et bleus, ce serait nous. C’est la technologie et la capture de mouvements. Il me l’a décrit une fois comme le prochain niveau de maquillage. J’ai toujours été un peu inquiet que la subtilité de l’interprétation ne se traduise pas vraiment. Mais je me souviens avoir vu Sigourney bleue, Zoe bleue et moi-même bleue, et c’était nous. C’était chaque pore et chaque détail. Ce qui a été traduit du volume de notre performance, à travers tous les ordinateurs, a gardé cette essence. C’était la vérité. C’était la promesse qu’il m’avait faite, et c’est ce qui est sorti. Il a dit que les détails de notre jeu ne seraient pas éclipsés, et ils étaient là. C’est l’essence que j’ai vue."
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