Monarch - Legacy of Monsters : Critique 1.04 Mondes parallèles et intérieurs
MONARCH - LEGACY OF MONSTERS
Date de diffusion : 01/12/2023 Plate-forme de diffusion : Apple TV+ Épisode : 1.04 Mondes parallèles et intérieurs Réalisateur : Julian Holmes Scénariste : Milla Bell-Hart Interprètes : Kurt Russell, Wyatt Russell, Anna Sawai, Kiersey Clemons, Ren Watabe, Mari Yamamoto, Anders Holm, Joe Tippett, Elisa Lasowski
LA CRITIQUE
L’épisode Mondes parallèles et intérieurs de Monarch - Legacy of Monsters de cette semaine n’a pas vraiment été à la hauteur des espoirs que j’avais placés en lui. Axé uniquement sur ce qui se passe en 2015, il commence comme l’avait fait l’épisode de la semaine dernière avec une petite note d’humour, mais il ne permet pas un seul instant d’en apprendre un peu plus sur le MonsterVerse. Pire encore, on ne nous dit rien de nouveau sur Hiroshi, ce mystérieux père de Cate (Anna Sawai) et Kentaro (Ren Watabe) membre de Monarch, pourtant élément essentiel du récit, et personnage par qui tout est arrivé.
Et avec un titre pareil, Mondes parallèles et intérieurs, je voyais la vie avec un grand A (comme Apple) et espérais voir les personnages être pris dans une sorte de portail qui les aurait menés vers un monde parallèle, ou quelque chose comme ça. La théorie ne me paraissait pas si farfelue que ça, le MonsterVerse ayant déjà introduit la "Terre creuse" dans Godzilla vs Kong en 2021 au cinéma, alors pourquoi pas ? D’autant que la référence à l’âge du vieux Lee Shaw (Kurt Russell) - 90 ans - avait été annoncé dans Secrets et mensonges comme une sorte de petit clin d’oeil assez inexplicable la semaine dernière.
Au lieu de ça, Matt Fraction et Chris Black, les créateurs de la série, accompagnés cette semaine par la scénariste Milla Bell-Hart, nous emmènent dans les méandres des souvenirs d’un personnage, et même si c’est une belle histoire d’amour, cela ne sert en rien le fil rouge de notre récit. Et même si l’épisode nous réserve quelques passages visuellement interessants d’un Titan en quête de chaleur en plein milieu de l’Alaska - quelle drôle d’idée ! -, l’épisode ne remplit pas son office.
Où sont passés le jeune Lee (Wyatt Russell), Randa (Anders Holm) et Keiko (Mari Yamamoto) dans leur quête dans les années 50 de rendre Monarch aussi puissante qu’elle l’est en 2015 ? Mais où est passé Godzilla, bon sang ? Avec ce que nous avions vu la semaine dernière, j’avais espéré un retour sur les évènements, quelque chose qui m’aurait fait frémir, tout comme j’ai frémi quand le Roi des Monstres est venu prendre la pause aux abords de l’Atoll de Bikini. À la place ? On ne nous donne rien, pas même un os à ronger, rien ! Rien également sur l’énorme cliffhanger qui nous avait tenu en haleine à la fin de l’épisode pilote.
Épisode de transition ou réduction des budgets de la série cette semaine ? On ne sait pas vraiment. Mais on nous promet néanmoins quelque chose d’énorme pour les heures à venir. Un nouveau cataclysme identique à celui du Jour-G (le jour où Godzilla s’est révélé au monde, dans le film de Gareth Edwards de 2014) semble nous attendre dans les épisodes à venir. Mais étant donné ma déception de cette semaine, je préfère attendre pour y croire.
Une critique glaciale, bien loin de mon enthousiasme habituel, cette semaine. Je croise les doigts pour que les semaines à venir nous replacent sur la bonne voie car, qu’est-ce qu’on veut voir dans une série issue du MonsterVesre ? On veut Godzilla, et cela même si c’est en petite quantité. On veut des révélations, et on veut du grand spectacle.
Désolé Gody, mais ton absence de cette semaine se paye cash !
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