The Deliverance : La critique du film Netflix

Date : 02 / 09 / 2024 à 14h00
Sources :

Unification


THE DELIVERANCE

- Date de sortie : 30/08/2024
- Plateforme de diffusion : Netflix
- Titre original : The Deliverance
- Durée du film : 1 h 51
- Réalisateur : Lee Daniels
- Scénaristes : Lee Daniels, David Coggeshall, Elijah Bynum
- Interprètes : Andra Day, Glenn Close, Anthony B. Jenkins, Caleb McLaughlin, Demi Singleton, Aunjanue Ellis-Taylor, Mo’Nique, Omar Epps

LA CRITIQUE

The Deliverance est un film d’horreur s’inspirant, de loin, de l’histoire vraie de la possession démoniaque de Latoya Ammons qui est l’un des phénomènes paranormaux les plus documentés.

Le scénario du réalisateur Lee Daniels, et de David Coggeshall et Elijah Bynum, se focalise sur une famille dysfonctionnelle emménageant dans une nouvelle maison. Mais bien vite, aux tensions entre les membres, s’ajoute le comportement de plus en plus étrange des différents habitants du lieu, notamment les enfants.

Le film de Lee Daniels fait monter crescendo l’horreur, alors que l’angoisse est de plus en plus prégnante. Il repose aussi sur la superbe confrontation entre la remarquable Glenn Close incarnant la mère de la très bonne Andra Day.

En effet, les deux personnages ont une relation extrêmement conflictuelle qui se percute aussi sur les enfants de la seconde, se trouvant déjà dans une situation compliquée. L’horreur nichée au cœur de la maison où ils se trouvent va amplifier leurs problèmes et entraîner la famille dans une spirale de plus en plus délétère.

Caleb McLaughlin est très bon en grand frère voulant prendre de la distance. Demi Singleton est sympathique en sœur cadette souhaitant être une adolescente comme les autres. Anthony B. Jenkins est impeccable en plus jeune fils de la famille. Mo’Nique est fort bonne en employée des services sociaux. Et Aunjanue Ellis-Taylor est intéressante en pasteur essayant d’aider la famille.

La mise en scène offre quelques passages spectaculaires. Certaines scènes sont franchement marquantes et restent longtemps en mémoire. Alors que la maladie est aussi bien filmée et repose sur la très bonne prestation de Glenn Close.

La belle photographie d’Eli Arenson rend le film d’autant plus agréable à voir que celui-ci est de plus en plus sombre et ne fait aucun cadeau à ses différents protagonistes.

Toutefois, dans la dernière partie, l’œuvre tombe dans les poncifs des œuvres de possession. On retrouve donc ce que l’on a l’habitude de voir, avec un récit qui se fait de plus en plus dramatique.

Les effets spéciaux sont de belles factures et rendent ces passages spectaculaires. Néanmoins, il est dommage qu’ils ne fassent pas preuve de plus d’imagination et que la différenciation entre fantômes et démons soit traitée de manière un peu brouillonne. Car ce mélange se retrouve dans la véritable histoire de Latoya Ammons et tranche par rapport à des récits de possession plus classique. Même si dans le domaine de l’occultisme et de la réalité, c’est aussi à chacun de se faire sa propre idée.

The Deliverance est un film d’horreur qui a de très bons côtés et d’autres plus maladroits. Le récit inspiré d’une histoire vraie offre de très bons moments, d’autant que l’interprétation est efficace et que les effets spéciaux le sont tout autant. Aussi, si vous êtes amateur de genre d’œuvre, n’hésitez pas à découvrir un long métrage qui se laisse regarder avec plaisir.

Horrifique et étonnant.

SYNOPSIS

Inspiré de l’affaire de Latoya Ammons ou également connue sous le nom de Demon House en 2011.

Ebony et ses trois enfants rencontrent des incidents surnaturels dans leur maison de l’Indiana, petit à petit, les enfants se retrouvent possédés par l’esprit de démons...

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The Deliverance



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