Rogue One - A Star Wars Story : Premier film sans prologue défilant
L’emblématique ouverture du Star Wars de George Lucas de 1977 introduisait les spectateurs à la puissante musique de John Williams tandis que s’affichait sur l’écran le texte de prologue défilant lentement pour se perdre dans l’espace. Ces aspects-là font partie de l’identité des films de l’univers Star Wars et ils sont présents dans les 7 films sortis jusqu’ici et seront très certainement présents dans Star Wars Episode VIII et dans Star Wars Episode IX. Rogue One - A Star Wars Story, le film d’anthologie standalone de Gareth Edwards pourrait bien changer la donne.
C’est lors d’une interview accordée à Variety que Kathleen Kennedy, à la tête de Lucasfilm, a laissé entendre que Rogue One, décrit comme un genre de film de type seconde guerre mondiale, s’ouvrira d’une manière qui devrait être plus dans le respect de ce genre de film que dans la plus pure tradition Star Wars. Kennedy parle aussi du ton du film sur Han Solo avec Alden Ehrenreich, Donald Glover et Emilia Clarke.
"Nous avons pensé que c’était véritablement l’identité des films de la saga. Nous allons probablement commencer le film d’une manière qui est traditionnelle, avec juste le titre."
Il semblerait que ce soit important pour l’équipe créative derrière Rogue One d’établir dès le commencement que leur film existe dans l’univers Star Wars mais se démarque de la saga de la famille Skywalker. Et il n’y a pas de meilleure manière que de débuter le film en ne mettant pas ce texte de prologue défilant. La réponse le 14 décembre dans les salles obscures.
Et en ce qui concerne le film sur Han Solo voici comment Kennedy en décrit le ton : "Ce film se rapproche plus du western et du film de braquage. Nous avions en tête les peintures de Frederic Remington et de ses couleurs primaires lorsque nous avons défini le look et l’ambiance du film."
Alors que ce film sera réalisé par le duo Phil Lord et Chris Miller, Kennedy parle aussi de la possibilité d’une femme pour réaliser un film de la franchise : "Nous voulons nous assurer que lorsqu’on proposera un film à une réalisatrice, qu’elles soient prêtes pour le succès. Ce sont des films gigantesques et Il est quasiment impossible de débarquer avec essentiellement aucune expérience." Voilà pour l’expérience, Colin Trevorrow n’en avait quasiment aucune avant de réaliser Jurassic World (1,67 milliards de $ de recettes) et de passer à Star Wars Episode IX. Ceci étant dit, Kennedy explique que l’équipe de Lucasfilm tente d’identifier des réalisatrices talentueuses au début de leur carrière : "Nous voulons vraiment commencer à nous focaliser sur des gens avec qui nous adorerions travailler et voir les genres de choses qu’ils font pour progresser pour pouvoir les prendre lorsque le moment sera le bon."
Tout est donc sous contrôle chez Lucasfilm et la machine Star Wars ne semble pas montrer de signes de faiblesse alors des opportunités il y aura.
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