Peacemaker : Critique des trois premiers épisodes

Date : 15 / 01 / 2022 à 14h30
Sources :

Unification


PEACEMAKER

- Date de diffusion : 13/01/2022
- Plateforme de diffusion : HBO MAX
- Réalisateur : James Gunn
- Scénariste : James Gunn
- Interprètes : John Cena, Danielle Brooks, Freddie Stroma, Chukwudi Iwuji, Jennifer Holland, Steve Agee, Robert Patrick

LA CRITIQUE

Les trois premiers épisodes de Peacemaker sont très bons et permettent de démarrer en beauté une série qui ne fait jamais dans le politiquement correct.

La série écrite, et en grande partie réalisée par James Gunn, débute quelques mois après la fin des événements du film The Suicide Squad, qui sont d’ailleurs rappelés dès le début du premier épisode. On y retrouve l’un des personnages pas des plus sympathiques du récit précédent, Peacemaker, qui va devoir intégrer une nouvelle équipe.

En effet, pour éviter de retourner en prison, ce dernier va devoir se mettre en chasse de « papillons » qu’il va devoir éliminer. Il va ainsi retrouver de membres de l’équipe précédente d’Amanda Waller, ainsi que de nouveaux venus. Alors qu’il va renouer de son côté avec son père et un autre « super-héros » qui a aussi peu de morale que lui.

Les premiers épisodes permettent de se familiariser avec les protagonistes et le danger auquel ils font face. En effet, la situation est bien plus compliquée qu’elle le paraît et cette mission semblant facile va vite prendre de l’ampleur.

Le grand intérêt de la série est bien de montrer l’évolution du personnage qui va voir ses certitudes commencer à s’éroder. D’autant qu’il reste complètement entier et que ses répliques sont particulièrement percutantes et non consensuelles.

Il est d’ailleurs magnifiquement interprété par John Cena qui prend visiblement un grand plaisir à incarner cet individu semblant monolithique commençant à se poser des questions. Le comédien fait une prestation remarquable et n’hésite pas à se mettre à nu, littéralement, en joue au premier degré un homme que rien ne semble affecter.

Danielle Brooks est très bonne en jeune femme mettant pour la première fois les pieds sur le terrain. Jennifer Holland est impeccable en femme d’action qui n’a pas froid aux yeux. Steve Agee est sympathique en informaticien faisant partie du support. Chukwudi Iwuji est intéressant en chef d’équipe. Robert Patrick est impressionnant en père raciste et méprisant du personnage principal. Et Freddie Stroma est formidable en super-héros masqué qui a sa propre manière de résoudre les choses. Et bien sûr, il y a Eagly, l’aigle apprivoisé de l’anti-Héro qui est incroyable. Il faut donc espérer qu’on continue de le voir par la suite, celui-ci se faisant plus discret dans le troisième épisode.

On retrouve d’ailleurs tous ces divers protagonistes dans un générique d’ouverture spectaculaire et complètement décalé. Ce qui annonce fort bien la couleur de ce à quoi on doit s’attendre dans cette série s’éloignant des canons de celles de super-héros précédentes.

Et restez bien jusqu’à la fin de chaque générique final pour y découvrir une dernière scène souvent bien amusante.

Le travail sur les effets spéciaux, les décors et les costumes est extrêmement bien fait. On a un véritable plaisir visuel à découvrir les différents lieux que vont arpenter les personnages, les armements qu’ils vont utiliser et les affrontements qu’ils vont avoir. On en prend plein les yeux et la violence n’est jamais édulcorée.

La photographie est très belle, et même pour les passages nocturnes, on n’a jamais l’impression de ne rien y voir. Les scènes d’action sont bien définies et on prend beaucoup de plaisir à les suivre. Sans compter que le montage est extrêmement précis, permettant de passer d’une situation à l’autre sans perdre en visibilité.

La musique est aussi très agréable et ponctue bien les moments épiques et les passages plus intimistes que nous propose une œuvre ne se prenant jamais complètement au sérieux. En effet, l’humour est bien présent et le personnage principal en est régulièrement l’un des vecteurs.

Toutefois, des sujets sérieux sont réellement abordés et James Gunn ne prend pas de gants pour proposer des séquences délirantes qui restent longtemps en mémoire et sont particulièrement bien trouvées.

Les trois premiers épisodes de Peacemaker sont vraiment très bons et laissent augurer encore mieux de ce qu’il va advenir par la suite. Avec une histoire plaisante à découvrir, une réalisation ciselée et un casting fort bien trouvé, on s’amuse beaucoup en compagnie d’un personnage entier qui n’a pas sa langue dans la poche.

Amusant et divertissant.

BANDE ANNONCE





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