For All Mankind : Critique 3.03 All In
FOR ALL MANKIND
Date de diffusion : 24/06/2022
Plateforme de diffusion : Apple TV+
Épisode : 3.03 All In (Le tout pour le tout)
Réalisateur : Wendey Stanzler
Scénaristes : Nichole Beattie
Interprètes : Joel Kinnaman, Shantel VanSanten, Jodi Balfour, Sonya Walger, Krys Marshall, Cynthy Wu, Casey W. Johnson, Coral Peña, Wrenn Schmidt et Edi Gathegi
LA CRITIQUE
For All Mankind 03x02 Game Changer était tellement exceptionnel que sa suite immédiate pourrait être éclaboussée par quelque "hangover"...
Revisitant l’ellipse entre la seconde et la troisième saison, For All Mankind 03x03 All In propose une rétrospective diachronique des rencontres entre Margo Madison et Sergeï Orestovich Nikulov durant l’annuel Congrès International d’astronautique de Londres, depuis le 27ème jusqu’au 35ème, c’est-à-dire entre 1984 et 1992. Mais avec une ironie consommée, lesdites rencontres se limitent à quelques interactions guindées et frustrées dans l’ascenseur de l’hôtel, faites d’effleurements esquissés, d’attraction contenue, de gestes interrompus, et d’actes manqués. Aucun des deux scientifiques n’ose franchir un quelconque pas en live, si bien que leurs échanges téléphoniques intercontinentaux clandestins demeurent bien plus intenses. Un exemple emblématique de télésexualité actualisant à sa façon la "relation" entre Stevens et Miss Kenton dans The Remains Of The Day (Les vestiges du jour) de James Ivory (1993).
Mais c’est en 1992 — c’est-à-dire le "présent" de la plus grande partie de l’épisode — que les choses changeront : Margo entraînera Sergeï dans sa chambre d’hôtel, et interrompant brutalement le rituel alcoolisé de diversion, lui demandera avec une froideur toute vulcaine de l’embrasser ! Le Russe ne se fera pas prier... Puis finalement, il aura un scrupule moral à aller jusqu’au bout, quitte à frustrer de nouveau une tension sexuelle accumulée durant une décennie. Et par la même occasion, il réduira ses chances de soutirer à sa partenaire les informations tant convoitées par le KGB (les confessions étant en général facilitées sur l’oreiller).
Mais Nikulov aura ainsi l’honneur d’éviter la facilité de l’opportunisme et il restera (en quelque sorte) "loyal" envers Madison en lui avouant tout avant de consommer, au risque de s’humilier comme jamais et tuer leur relation. Margo apprend donc de la bouche de Sergeï qu’il endure d’intenables pressions pour obtenir d’elle les plans du réacteur nucléaire de Sojourner 1 car les Soviétiques n’ont pas réussi à résoudre la question du refroidissement (rendant dès lors impossible tout voyage vers Mars).
Choquée, Madison refuse au motif que son arrangement tacite avec Nikulov excluait toute technologie susceptible d’avoir des applications militaires. Il comprend... et lui demande pardon par avance pour ce qui va suivre… C’est alors que le KGB frappe à la porte, ayant visiblement monitoré de près l’avancée des échanges…
Quoique augmentée d’une belle touche uchronique (via une nouvelle évocation explicite de Sergeï Korolev), s’ensuit une séance de "grand jeu", renvoyant les spectateurs aux classiques d’espionnages estampillés guerre froide, avec un "recrutement" par voie coercitive ou comminatoire. En l’occurrence, des dossiers et des photos compromettantes prouvant que Margo transmet depuis dix ans des informations aux Soviétiques via Nikulov, assortie de la menace de les envoyer au FBI. Mais Madison ne cède pas, réagissant avec la sérénité de ceux qui estiment vivre dans un état de droit et n’avoir rien à se reprocher.
L’étape suivante du processus d’intimidation consiste alors pour le KGB à montrer à Margo que les nobles principes se payent toujours avec le sang des innocents (pas faux)… en étranglant devant elle par surprise son ami russe ! Incrédule au départ, devant les râles d’agonie de Sergeï Nikulov, elle finit par supplier les KGBistes de l’épargner. Le responsable lui remettra alors un numéro de téléphone (dont l’indicatif est +44 donc sis au Royaume-Uni) pour le cas où elle déciderait de collaborer… à la fois pour sauver la vie son homologue russe et sauver sa carrière à la NASA.
Cette tentation obsédante l’accompagnera durant toute la fin de l’épisode. Et l’épilogue — sis deux ans après en 1994 — apportera une possible réponse implicite… par le simple fait que Margo sera encore en poste à la tête de la NASA et que les Soviétiques enverront leur mission Mars-94 depuis le cosmodrome de Baïkonour…
En matière de réalisme pur, il est cependant permis de s’étonner que les Soviétiques aient été prêts à assassiner l’un de leurs meilleurs atouts scientifiques. Certes, les Russes ont assez montré à travers leur Histoire (ainsi qu’aujourd’hui) qu’ils sont parfois prêts à des options déraisonnables lorsque désespérés ou poussés dans leurs derniers retranchements ; il est en outre très possible que l’objectif des agents du KGB n’ait jamais été véritablement d’assassiner Nikulov mais seulement de le faire croire pour briser la détermination de Madison... Toujours est-il que cette hypothèse de bluff aurait gagné à être mieux assumée en internaliste, par exemple à travers une de ces répliques bien senties dont la logicienne Margo est réputée avoir le secret, du style : « Vous essayer de me convaincre de vous aider à sauver votre programme en menaçant de tuer l’un de vos meilleurs chercheurs ? Avez-vous seulement conscience du ridicule de la situation ? »
Il n’en demeure pas moins que l’histoire de Madison & Nikulov est d’une infinie tristesse. Margo ne possède que son travail dans son existence, sa vie est d’une pauvreté affective absolue... et voilà que des forces implacables s’emploient à lui enlever le peu qu’elle a. Il en est de même pour Sergeï, dont la situation est peut-être plus tragique encore. Une configuration suffisamment poignante pour susciter l’empathie, ou du moins une suspension de jugement quelles que soient les décisions prises en aval. Pour une audacieuse relativisation des apparentes réussites sociales...
En dehors de "l’arc Margo" qui sourdait depuis FAM 02x10 The Grey et qui a enfin éclos, For All Mankind 03x03 All In consiste pour l’essentiel en une succession de débauchages de personnels dans le cadre de la concurrence sauvage que se livrent désormais l’administration publique étatsunienne et son challenger privé.
Ainsi Danny Stevens se voit exclu du programme martien de la NASA par Danielle Poole (jolie gratitude quand même après avoir "sauvé le jour" dans FAM 03x01 Polaris) pour avoir bu un coup de trop et avoir fait une virée illégale dans la piscine de son enfance. Son père Gordo avait le même problème de bouteille (et d’infidélité maritale), mais eh, les sixties ne sont pas les nineties. Danny rejoint alors l’équipage du Phoenix sur l’invitation enthousiaste d’Edward Baldwin, dont la figure paternelle est moins moralisante que la figure maternelle de Danielle.
À l’inverse, au retour de la base polaire de McMurdo, Kelly Baldwin se vend comme exobiologiste de pointe pour rejoindre le groupe de Danielle Poole... parce que la NASA est autrement mythique à ses yeux qu’Helios Aerospace et aussi pour prouver qu’elle peut devenir astronaute sans le piston de son célèbre père. Ses parents auront du mal à avaler la pilule, mais réussiront à comprendre... en se tournant simplement vers leur propre passé (à un temps où la NASA symbolisait quelque chose de mythique).
Par loyauté envers sa bienfaitrice Margo, Aleida Rosales décline le contrat en or que lui propose la séductrice Karen Baldwin au sein de "l’utopique" Helios. Ce qui vaudra à son mari Victor Diaz de la traiter d’égoïste, probablement à juste titre, car il appartient à la "working class". Ce qui fait écho à ce que disait le KGBiste à Margo : les grands principes sont toujours payés par les autres.
En revanche, Bill Strausser accepte sans hésitation une semblable offre afin de redorer son blason écorné par une trentaine d’années au sein de la NASA, où à niveau incommunicable, il aura été profondément maltraité à force d’être considéré par une bureaucratie sans concurrence comme faisant partie du mobilier. Helios lui offrira donc pour la première fois de sa vie une occasion de valoriser véritablement sa qualité de pionnier. Si ses adieux à sa BFF Aleida (qui lui succède à son poste) seront assez touchants, Margo ne lui opposera qu’une indifférence (apparente) de crocodile, profondément révélatrice de la réification qu’il avait spontanément subi dans son administration (comment, un objet ose vouloir s’émanciper ?!).
Difficile malgré tout de ne pas soupçonner une artificialité narrative dans la façon un peu prétexte et forcée qui conduit Danny à rejoindre l’équipe du couple Baldwin. Étant donné sa passion intempestive non résolue pour Karen (lui ayant même valu de se comporter en "stalker" dans FAM 03x02 Game Changer) et sa jalousie métastasée en haine envers Ed (a fortiori depuis que ce dernier s’est remis avec son ex-femme), c’est comme si FAM privilégiait les choix d’écriture au "potentiel soapesque" maximal (ainsi que le faisait la série The 100 en favorisant toujours le "potentiel conflictuel" maximal).
En outre, il y a également une certaine facticité à se retrouver avec pratiquement toutes les femmes du main cast d’un côté, et tous les hommes de l’autre ! Une sociabilité naturelle qui favoriserait la non-mixité et la "lutte des genres" ? Bien entendu, il y aurait une évidente symbolique consistant un imputer aux femmes les principes, la rigueur et la persévérance (la NASA)... et aux hommes les défis, l’émulation, et le goût du risque (Helios). Quoique ce découpage puisse également conduire à une inversion des clichés de genres avec la raison (NASA) pour les femmes et l’émotion (Helios) pour les hommes. Mais faut-il se féliciter qu’une série à la pointe du wokisme intersectionnel — moyennant une surreprésentation féminine où la parité ne suffit vraisemblablement plus — perpétue d’une façon ou d’une autre des typos de genres ?
Constitué de l’anneau rotatif du Polaris (dont — signe de cohérence interne — les failles révélées par FAM 03x01 Polaris ont été méticuleusement corrigées notamment via un triplement des redondances) auquel a été ajouté une interminable section de propulsion (le moteur révolutionnaire au méthane développé par Helios Aerospace), le Phoenix est un fantasme spatial à lui tout seul, conviant toutes les références de la Hard-SF, depuis le 2010 : The Year We Make Contact de Peter Hyams (1984) au Shunshine de Danny Boyle (2007).
Puis quand Dev Ayesa vient présenter à Edward Baldwin la superbe passerelle du Phoenix, vaste, spacieuse, tapissée de grands écrans plats, et déployée autour de son fauteuil central, c’est un pur "moment Star Trek"... qui renforce toujours davantage les liens symboliques (et d’auteur) entre FAM et ST TOS. C’est tout juste si Ed ne se transforme pas pour l’occasion en captain Kirk, distribuant ses ordres (et ses exigences).
Mais en imposant une configuration opérationnelle très manuelle (trois pilotes, deux ingénieurs, un navigateur) en lieu et place du paradigme prévu par Helios (pilotage automatique assisté par ordinateur, avec un équipage de scientifiques, d’ingénieurs et même d’artistes), le vétéran Baldwin montre qu’il n’est guère capable de mettre à jour un logiciel coincé dans les sixties, tandis que Ayesa révèle en même temps que son premier réflexe était de réduire la légende Ed à un faire-valoir médiatique (en lui offrant surtout un trône figuratif).
Mais ouf, le patron de la "coopérative collégiale en autogestion" Helios est un vrai saint, c’est la perfectibilité faite homme en perpétuel examen de conscience, il cède donc toujours sans discuter à toutes les exigences de ses employés, les inondant même d’excuses non sollicitées en bonus. Ainsi Dev accédera pieusement à toutes les demandes — quand bien même has been — d’Ed.
C’est tout de même beau le socialisme utopique en entreprise... Et il faut également le verser au crédit d’une timeline qui aura vraiment tout réussi mieux que la nôtre.
Madison et la NASA réviseront bien évidemment leur calendrier d’expédition vers Mars pour réussir à matcher celui de l’outsider privé Helios Aerospace (1994 et non plus 1996). Mais après avoir déjà résolu par elle-même l’épineux problème du refroidissement des réacteurs nucléaires de Sojourner 1 dans FAM 03x01 Polaris puis après l’avoir mis en œuvre depuis Jamestown dans FAM 03x02 Game Changer, c’est une nouvelle fois Aleida qui apporte une solution au raccourcissement considérable des délais ! Elle imagine ainsi envoyer préalablement de façon automatisée tout le matériel de soutien vers Mars ... via un "slingshot effect" autour de Vénus !
Le "syndrome dea ex machina" n’est pas loin... D’autant plus que cette procédure est scientifiquement douteuse au regard de la distance supplémentaire à parcourir (42 millions de km au mieux de la Terre à Vénus puis 120 millions de km au mieux entre Vénus et Mars... au lieu de 62 millions de km au mieux entre la Terre et Mars). En réalité, une telle procédure ne ferait sens que si l’envoi de matériel devait se faire durant une phase d’opposition (orbites à leur excentricité maximale) entre la Terre (à sa périhélie) et Mars (à son aphélie), soit à environ 400 millions de km l’une de l’autre. Auquel cas un détour vers Vénus pourrait être effectivement avantageusement compensé par une assistance gravitationnelle. Mais si le parcours de telles distances ne présente plus aucune difficulté dans la timeline de FAM (grâce à des formes de propulsion non rationnées), alors la série aurait dû renoncer à tout concept de fenêtre d’opportunité de lancement...
Comme le suggérait la juxtaposition de l’épilogue-flashforward de FAM 02x10 The Grey (où un humain marchait sur Mars) et le placement chronologique de FAM 03x01 Polaris (en 1992, soit quatre ans puis finalement deux ans avant le lancement des missions martiennes), il était prévisible que la troisième saison fasse l’objet d’une ou de plusieurs ellipses. Cet honneur échoit finalement aux cinq dernières minutes de For All Mankind 03x03 All In... avec un bond vers le futur de deux ans — sur le morceau Black Hole Sun de Soundgarden — conduisant au moment précis où les trois missions concurrentes sont propulsées durant la fenêtre de lancement de 1994 (pour une arrivée probable sur Mars en 1995) :
le Phoenix d’Helios Aerospace (avec sa section rotative) commandé par Edward Baldwin qui active ses quatre réacteurs principaux et quitte l’orbite terrestre dans un silence assourdissant ;
la super-navette Sojourner 1 commandée par Danielle Poole qui décolle horizontalement (mais via des vecteurs verticaux) depuis Jamestown avant d’activer ses deux réacteurs principaux pour quitter l’orbite lunaire dans un silence non moins assourdissant ;
le vaisseau soviétique МАРС-94 qui décolle plus traditionnellement (i.e. verticalement) depuis la Terre (du cosmodrome de Baïkonour en URSS).
Ces scènes à la prégnance historique sont superbes et elles donneront des frissons à tout passionné de conquête spatiale. Cependant, le coup de feu de départ de ce qui s’apparente à une vraie course spatiale — au sens sportif — pourrait également convoquer le second degré de films décalés comme Those Magnificent Men In Their Flying Machines Or How I Flew From London To Paris In 25 Hours 11 Minutes (Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines) de Ken Annakin (1965) et Monte Carlo Or Bust ! (Gonflés à bloc) de Ken Annakin & Sam Itzkovitch (1969).
Bien entendu, mais faut-il le préciser, Ellen Waverly Wilson a remporté les élections de 1992 contre Bill Clinton, donc elle occupe en 1994 le fauteuil présidentiel à la Maison Blanche. Et sans surprise, elle est supportrice de l’équipe de foot... euh d’astronautes féminines de la NASA.
Dans tous les cas, il est peut-être dommage que l’épisode se soit aussi longuement étendu sur les réaffectations un poil narcissiques de la plupart des protagonistes... pour finalement mettre si brutalement le public devant le fait accompli deux ans après, comme s’il manquait un chapitre dans cette épopée martienne.
For All Mankind 03x02 Game Changer avait placé la barre si haut que For All Mankind 03x03 All In ne peut prétendre jouer dans la même cour.
Certes, les dialogues sont toujours brillamment écrits, l’interprétation est d’une grande finesse, et la mise en scène toujours au cordeau. De quoi maintenir la série au niveau de ce qui se produit de plus soigné outre-Atlantique.
Malheureusement, dans le même temps, l’épisode accumule quelques possibles incohérences ou maladresses, et surtout, il se laisse emporter par le goût très prononcé de FAM pour le soap opera, quand bien même de qualité. Et ici, il serait possible de parler de "corporate soap", déployé autour des plans de carrière que les protagonistes se doivent de concilier avec les susceptibilités sentimentales, familiales, et/ou amicales... En corollaire, il en ressort un léger effet de VIPisme et de népotisme suintant, dans la mesure où tout se joue finalement entre quelques vedettes et leur progéniture, tandis que la "gamine" latino Aleida concentre désormais à elle seule le génie créatif de la NASA.
De surcroît, un wokisme (maladroit) revient en force au travers d’une redistribution curieusement genrée qui ne doit certainement rien à la contingence ou au hasard...
Ainsi, d’un côté, il y a la matriarchie, i.e. la team G-women composée uniquement de femmes à tous les postes clefs : Ellen Wilson présidente des USA, Margo Madison toujours à la tête de la NASA, Aleida Rosales devenue directrice des vols à Houston, Danielle Poole commandante de la mission Sojourner 1, et Kelly Baldwin son exobiologiste en chef chargée de découvrir de la vie sur Mars.
Et de l’autre, il y a le patriarcat, i.e. la team corporate constitué seulement d’hommes (si l’on fait abstraction de la belle "rabatteuse" Karen à leur service) : Dev Ayesa le Steve Jobs collaboratif, Bill Strausser le nouveau directeur des vols de Helios Aerospace, Edward Baldwin le commandant de la mission Phoenix, et Danny Stevens son pilote.
Le tiers état revenant aux Soviétiques-fonction, réduits désormais à une coquille vide... puisque leur programme martien serait en réalité porté à bout de bras par la trahison contrariée de la directrice de la NASA et les réalisations étatsuniennes.
Même si ce dernier point pourrait être un commencement de réponse au MacGuffin de la super-URSS, la conquête de la planète rouge selon FAM serait-elle "les femmes venues de Vénus versus les hommes venus de Mars" ? Cette construction genrée est un peu parodique pour une série de 2022 aussi sérieuse et crédible.
Bien entendu, il aisé de deviner que la suite de la troisième saison fera fatalement évoluer la triple concurrence initiale vers une nécessaire collaboration (plus ou moins idéaliste) face au cosmos impitoyable...
Au terme de For All Mankind 03x03 All In, le désir (voire la hâte) de découvrir l’épisode suivant est évidemment à son acmé... puisque, grâce à quelques étapes zappées, le voyage pluriel vers Mars a désormais débuté.
Attention cependant à ce que le trop parfait Dev Ayesa et sa chimérique Helios Aerospace ne soient pas vendus aux spectateurs par Ronald D Moore comme une préfiguration de l’utopie trekkienne...
Attention aussi à ce que For All Mankind n’évolue pas inconsciemment en direction d’un Dallas 2.0 de luxe où l’espace aurait simplement pris la place du pétrole...
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