Il était une fois les séries : Dragon Ball Z
DRAGON BALL Z
Type : Nekketsu, aventure, action, combat, humour, gag, destruction Genre : Arts martiaux, science-fiction Titre Original : Dragon Ball Z Diffusion Japon : Le 26 avril 1989, Fuji Television 1ère Diffusion France : Le 24 décembre 1990, TF1 Épisodes : 291 épisodes de 24 minutes Créée par : Tōei Animation à partir de l’oeuvre Dragon Ball de Akira Toriyama Réalisée par : Daisuke Nishio, Shigeyasu Yamauchi Production : Toeï Animation Musique : Shunsuke Kikuchi sous la direction de Minoru Okazaki Interprètes en version française : Thierry Redler, Mark Lesser, Patrick Borg, Frédéric Bouraly, Annabelle Roux, Éric Legrand, Philippe Ariotti, Pierre Trabaud, Céline Monsarrat, Gérard Surugue, Georges Atlas, Raoul Delfosse, Georges Lycan, Claude Chantal, Brigitte Lecordier, Jackie Berger, David Lesser, Thierry Redler, Stéphanie Murat, Francine Lainé
Kamé Hamé Ha ! Après nous avoir émerveillé, fait rire et surpris avec Dragon Ball, les studios Toei Animation terminent l’adaptation animée de l’oeuvre de Akira Toriyama avec la série Dragon Ball Z. Si sa grande soeur était connue pour son côté quelque peu comique et gag, la deuxième née de la franchise va entrer dans le vif du sujet. Centrée sur la vie adulte - et au-delà - de Son Goku, la série animée, là encore découverte par toute une génération de petits français via Le Club Dorothée, va revenir en long, en large et en travers sur les origines de son héros.
Se déroulant sur une Terre alternative, où bon nombre de personnages développent une force surhumaine, où même certains personnages sont anthropomorphes, on aurait pu se dire qu’un garçon avec une queue de singe devait bien venir de quelque part sur cette planète. Eh bien, NON ! Son Goku vient d’ailleurs, et le début de la série nous dit tout. La série va alors prendre son envol, et des voyages au-delà de La Terre vont être mis en scène.
DBZ ne va pas seulement se concentrer sur Son Goku. Car, comme n’importe quel habitant de la planète, il va se marier et avoir des enfants. Si on devait couper la série en deux parties, la première pourrait avoir comme "thématique" son premier-né, Son Gohan (du nom de son grand-père), et cela jusqu’à ce qu’il affronte un certain personnage en quête d’une forme de vie parfaite. La deuxième pourrait alors être vue comme celle dédiée à son deuxième fils, Son Goten (mais pas tant que ça). Mais au-délà de sa progéniture, la série va davantage être dédiée à ce que sont Goku et ses descendants : les Saiyans venus la planète Végéta.
Ces êtres venus d’ailleurs avaient des capacités légendaires (et leur chevelure en hérisson qui ne grandit pas - au naturel - en est une des caractéristiques majeures). Les Saiyans sont donc des êtres capables d’atteindre un niveau de puissance insoupçonnée, celle des Super Saiyan. Arborant alors une chevelure orangée qui se dresse sur la tête, et une musculature qui frise la perfection, le Super Saiyan peut atteindre différents niveaux de puissance, niveau 1, niveau 2,... Et ce qui est plutôt bienvenu, c’est que les personnages de la série seront amenés à augmenter leurs capacités face à des ennemis toujours plus puissants les uns que les autres.
Parmi les nouveaux personnages que Son Goku et ses amis seront amenés à rencontrer, citons évidemment tous ceux qui viennent de la même planète que lui : Raditz d’abord. Grand frère de Goku, c’est lui qui révèlera à Kakarot ses véritables origines, et le pourquoi il a été envoyé sur La Terre. Végéta ensuite. D’abord dépeint comme le grand méchant de la série, ses interactions avec Goku - et surtout Bulma - va, un peu contre son gré d’ailleurs, le placer du côté des gentils, sans jamais renoncer à son antagonisme avec Goku et les terriens. Un certain Freezer sera également de la partie. Conquérant aux capacités mal connues, le tyran s’abreuve de planètes en planètes, semant le chaos partout où il a la mauvaise idée de s’arrêter.
L’Armée du Ruban Rouge fait également à nouveau partie des histoires que racontera la série, dans un long arc impliquant des voyages dans le temps, des mondes parallèles, des cyborgs C-16, C-17 et C-18 sur-puissants et un être créé génétiquement et appelé à évoluer vers une forme de vie soit disant parfaite. Viendra ensuite l’ultime arc de la série qui verra une créature depuis des milliers d’années endormie refaire surface par l’entremise d’un puissant sorcier aidé du prince des enfers en personne. Cet arc mettra également au jour une pratique visant à enfermer deux personnages dans un seul corps, la fusion, qu’elle soit temporaire (via une chorégraphie qui rappelle aux fans son côté gag à la série) ou qu’elle soit "définitive" (via une certaine paire de boucles d’oreilles magique).
Autre différence majeure avec la série originale, ce ne sont pas vraiment les combats qui importent dans DBZ, mais plutôt les destructions que ces derniers peuvent générer. À croire que la planète Terre était un havre de paix avant la série : se succèdent au début de la série toute une panoplie de paysages les plus luxuriant les uns que les autres. Mais ces derniers n’existeront pas bien longtemps. Les combats contre les cyborgs, Cell ou Booboo seront l’occasion de détruire tout ça, et pas qu’une fois. La série utilisera alors le Kamé Hamé Ha (ou Kamehameha) comme le meilleur outil de destruction.
La série apportera également un regard neuf sur la mort : quand un des personnages bien aimés passe de vie à trépas suite à un glorieux combat, ce personnage se retrouve face au "juge", qui décide de son sort. Mais le plus incroyable, c’est que un personnage décédé peut très facilement revenir à la vie, il ne suffit d’en faire le souhait à Shenron. Car rappelons-le si cela devait être utile : entre deux combats destructeurs, la quête des boules de cristal est toujours d’actualité, justement pour remettre en ordre ce qui ne l’est plus après un des ces combats.
Côté graphismes, le début de la série sera à l’image de l’époque à laquelle où elle a été créée, ne manquant pas de rappeler Dragon Ball. Mais au fil des épisodes, le dessin sera plus franc donnant aux personnages un côté beaucoup plus sérieux, et à la série un côté bien plus dramatique.
Notons qu’il existe une nouvelle version de Dragon Ball Z. Intitulée Dragon Ball Z Kai, la série a été produite pour célébrer les 20 ans de DBZ, et n’est qu’un nouveau montage de la série, agrémentée d’une remasterisation.
Avec Les Chevaliers du Zodiaque et Dragon Ball, Dragon Ball Z aura bercé l’enfance de bon nombre de petits français accrochés à l’époque à leur écran de télévision pour regarder Le Club Dorothée. Comme annoncé précédemment, la version adulte de Son Goku, vue dans cette série animée, sera celle qui marquera toute une génération. C’est d’ailleurs cette version qu’on voit le plus aujourd’hui, tant dans les films d’animation sortis ces dernières années que sur les produits de merchandising.
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