Apartment 7A : La critique express

Date : 28 / 09 / 2024 à 16h00
Sources :

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APARTMENT 7A

- Réalisation : Natalie Erika James
- Interprètes : J. Garner, D. Wiest
- Diffusion : Paramount+ - 27/09/2024

New York en 1965. Une danseuse se blesse. Bientôt, elle se retrouve entraînée vers des forces obscures lorsqu’un couple étrange de personnes âgées, lui promet une chance d’accéder à la célébrité.

Était-il possible de se rapprocher de la qualité du film de Roman Polanski, Rosemary’s Baby de 1968, un classique du thriller horrifiant avec Mia Farrow et John Cassavetes ? Bien sûr que non, mettons donc cela de côté.

Apartment 7A est un préquel de cette histoire, nous montrant ce qui s’est passé avant, dans cet immeuble à la mauvaise réputation. On y retrouve le couple de vieux excentriques, de primes abords très accueillants, les Castevets, qui cette fois-ci jettent leur dévolu sur la jeune Terry Gionoffrio et font, pour ainsi dire, une première tentative d’emprise pour le dessein qui les anime, eux et leurs amis tous aussi étranges qui vivent dans le voisinage direct.

Terry, danseuse fragilisée physiquement et psychologiquement par une blessure, est la proie parfaite, son origine provinciale ne l’a pas préparé à l’exigence de la grande ville, malgré sa détermination. Elle n’abandonne pas et refuse de s’humilier, mais doit tout de même se soumettre et faire bonne figure. En cela, le personnage principal (débarrassé du mari de Rosemary) est plutôt réussi, surtout qu’il est parfaitement interprété par Julia Garner en grande forme.

Mais le déroulé du film est presque identique au film de 1968, et pourrait même passé pour un remake. En effet, de nombreuses scènes sont des redites ou tout du moins des clins d’œil au film original (la musique, la visite de l’appartement, la rencontre avec les voisins, le passage secret, les effets des plantes, la coupe de cheveux...)

Le film souffre donc grandement de la comparaison avec l’original, un chef d’œuvre d’angoisse, parfaitement filmé. On nous montre aussi quelques effets spéciaux numériques plutôt laids et inutiles. Donc, à part la dernière minute, il n’y a pas grand-chose de nouveau (si l’on met de côté, le métier de Terry, qui nous montre, dans des "rêves" étranges des moments de comédie musicale ou plutôt de danse avec le diable). Même le message sous-jacent est le même, en abordant les pressions sociales sur les femmes et leur dépendance.

Pour résumer, Apartment 7A n’arrive pas à s’affranchir du film de Polanski, entraînant une large impression de déjà-vu et d’attente déçue.

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